Main basse sur l'information
Laurent Mauduit
Résumé
« S’il faut une refondation de la presse pour garantir son indépendance et l’honnêteté de l’information, elle n’a guère de chances d’aboutir sans une refondation générale de notre démocratie. Si notre presse est entre des mains fortunées, si la télévision publique est toujours aux ordres de l’exécutif, c’est qu’en réalité notre démocratie est plus que jamais malade. C’est que les médias sont plus que jamais contaminés par les ravages tout à la fois du présidentialisme et de l’affairisme. »
Une dizaine d’oligarques parisiens, dont le signe distinctif est de ne pas avoir la presse pour métier, possèdent désormais la majorité des moyens d’information français. Quotidiens nationaux et régionaux, magazines, chaînes de télévision ou de radio : rien n’a échappé à la boulimie d’une poignée de milliardaires, parmi lesquels Vincent Bolloré, Xavier Niel, Patrick Drahi ou encore Bernard Arnault.
Alors que le Conseil national de la Résistance espérait, à la Libération, que la France se dote d’une presse indépendante des « puissances financières », celles-ci contrôlent aujourd'hui presque tous les médias. Et la normalisation économique se double fréquemment d’une normalisation éditoriale, quand il ne s’agit pas d’une censure pure et simple.
Main basse sur l’information est la première grande enquête sur le sujet depuis le séisme Bolloré-Drahi-Niel.
Écrivain et journaliste, Laurent Mauduit est cofondateur de Mediapart. Auparavant, il a été chef du service économique de Libération et directeur adjoint de la rédaction du Monde.
« S’il faut une refondation de la presse pour garantir son indépendance et l’honnêteté de l’information, elle n’a guère de chances d’aboutir sans une refondation générale de notre démocratie. Si notre presse est entre des mains fortunées, si la télévision publique est toujours aux ordres de l’exécutif, c’est qu’en réalité notre démocratie est plus que jamais malade. C’est que les médias sont plus que jamais contaminés par les ravages tout à la fois du présidentialisme et de l’affairisme. »
Une dizaine d’oligarques parisiens, dont le signe distinctif est de ne pas avoir la presse pour métier, possèdent désormais la majorité des moyens d’information français. Quotidiens nationaux et régionaux, magazines, chaînes de télévision ou de radio : rien n’a échappé à la boulimie d’une poignée de milliardaires, parmi lesquels Vincent Bolloré, Xavier Niel, Patrick Drahi ou encore Bernard Arnault.
Alors que le Conseil national de la Résistance espérait, à la Libération, que la France se dote d’une presse indépendante des « puissances financières », celles-ci contrôlent aujourd'hui presque tous les médias. Et la normalisation économique se double fréquemment d’une normalisation éditoriale, quand il ne s’agit pas d’une censure pure et simple.
Main basse sur l’information est la première grande enquête sur le sujet depuis le séisme Bolloré-Drahi-Niel.
Écrivain et journaliste, Laurent Mauduit est cofondateur de Mediapart. Auparavant, il a été chef du service économique de Libération et directeur adjoint de la rédaction du Monde.
« S’il faut une refondation de la presse pour garantir son indépendance et l’honnêteté de l’information, elle n’a guère de chances d’aboutir sans une refondation générale de notre démocratie. Si notre presse est entre des mains fortunées, si la télévision publique est toujours aux ordres de l’exécutif, c’est qu’en réalité notre démocratie est plus que jamais malade. C’est que les médias sont plus que jamais contaminés par les ravages tout à la fois du présidentialisme et de l’affairisme. »
Une dizaine d’oligarques parisiens, dont le signe distinctif est de ne pas avoir la presse pour métier, possèdent désormais la majorité des moyens d’information français. Quotidiens nationaux et régionaux, magazines, chaînes de télévision ou de radio : rien n’a échappé à la boulimie d’une poignée de milliardaires, parmi lesquels Vincent Bolloré, Xavier Niel, Patrick Drahi ou encore Bernard Arnault.
Alors que le Conseil national de la Résistance espérait, à la Libération, que la France se dote d’une presse indépendante des « puissances financières », celles-ci contrôlent aujourd'hui presque tous les médias. Et la normalisation économique se double fréquemment d’une normalisation éditoriale, quand il ne s’agit pas d’une censure pure et simple.
Main basse sur l’information est la première grande enquête sur le sujet depuis le séisme Bolloré-Drahi-Niel.
Écrivain et journaliste, Laurent Mauduit est cofondateur de Mediapart. Auparavant, il a été chef du service économique de Libération et directeur adjoint de la rédaction du Monde.
« S’il faut une refondation de la presse pour garantir son indépendance et l’honnêteté de l’information, elle n’a guère de chances d’aboutir sans une refondation générale de notre démocratie. Si notre presse est entre des mains fortunées, si la télévision publique est toujours aux ordres de l’exécutif, c’est qu’en réalité notre démocratie est plus que jamais malade. C’est que les médias sont plus que jamais contaminés par les ravages tout à la fois du présidentialisme et de l’affairisme. »
Une dizaine d’oligarques parisiens, dont le signe distinctif est de ne pas avoir la presse pour métier, possèdent désormais la majorité des moyens d’information français. Quotidiens nationaux et régionaux, magazines, chaînes de télévision ou de radio : rien n’a échappé à la boulimie d’une poignée de milliardaires, parmi lesquels Vincent Bolloré, Xavier Niel, Patrick Drahi ou encore Bernard Arnault.
Alors que le Conseil national de la Résistance espérait, à la Libération, que la France se dote d’une presse indépendante des « puissances financières », celles-ci contrôlent aujourd'hui presque tous les médias. Et la normalisation économique se double fréquemment d’une normalisation éditoriale, quand il ne s’agit pas d’une censure pure et simple.
Main basse sur l’information est la première grande enquête sur le sujet depuis le séisme Bolloré-Drahi-Niel.
Écrivain et journaliste, Laurent Mauduit est cofondateur de Mediapart. Auparavant, il a été chef du service économique de Libération et directeur adjoint de la rédaction du Monde.
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