L’Embaumeur retrouve Étienne Doha, ancien compagnon d’armes qui a quitté lui aussi la Légion Étrangère pour revenir à la vie civile. Gitan venu enterrer un membre de sa famille, Doha lui a demandé de prendre en charge le corps du défunt.

On ne refuse pas ce type de service à un ami.

Pour Mandoline, c’est aussi l’occasion de partager la veillée avec les gens du voyage, puis d’effectuer un déplacement en leur compagnie.

Hélas, alors que le convoi passe la frontière italienne, l’une des caravanes est arrêtée. Les services de police ne se doutent pas de ce qu’ils vont découvrir lors de la fouille des véhicules. Luc Mandoline lui-même tombe des nues, en apprenant que des containers réfrigérés renferment des organes humains – des greffons destinés à d’éventuelles interventions chirurgicales.

Signe des temps, le trafic d’organes rapporte davantage que celui de la drogue et les trafiquants sont nombreux à investir dans ce domaine.

L’épouse de Doha est arrêtée mais clame son innocence.

Alors, l’Embaumeur choisit d’intervenir.

D’abord, parce qu’Étienne est son ami, ensuite parce qu’on ne joue pas avec les morts !

Bien décidé à en découdre, Mandoline va partir sur des routes sinueuses, dans les montagnes de l’Est de l’Europe. Des chemins sinistres, où il ne fait pas bon croiser certains truands si l’on ne veut pas finir…

Comme un niglo !