Fin janvier 2022, le magazine Lokko proposait à Nourdine d’écrire une tribune, à partir de son expérience, sur une relation entre le théâtre et les quartiers populaires. Paraîtra quelques jours plus tard un texte sur leur site. Au délit de faciès, très répandu dans le théâtre, son témoignage d’auteur issu de l’immigration, s’attarde sur ce tenant d’une discrimination « le seul qui m’est donné à vivre comme écrivain : le jugement de valeur ». Sa pensée dans ce livre progresse en mouvement, et ses émotions semblent, les unes après les autres, prendre d’elles-mêmes la parole. À l’aune de son propre constat, l’auteur finira par se convaincre lui-même qu’il ne faut pas demander à ce théâtre de s’ouvrir aux quartiers. Surtout pas en l’état, dit-il. « Ce que ce théâtre emporte avec lui de la vie, ce qu’il draine de plus toxique, on s’en passe très bien ! »